Résilience bancaire

Aujourd’hui nous avons tous ou presque un compte bancaire, un chéquier, une carte bancaire et différents “services” proposé par notre ou nos banques.

Qui ne connais pas le dicton “Ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier” ? Au travers d’une histoire personnelle vécue, je vais partager avec vous quelques réflexions au sujet du système bancaire actuel tel qu’il existe aujourd’hui.

Tout d’abord ce qui m’est arrivé :

J’ai fermé en fin 2015 un compte bancaire chez une banque (en ligne) que nous appellerons X. En avril 2017, je reçois un courrier de la part de cette banque m’informant qu’un chèque s’est présenté à l’encaissement sur ce compte. Le chèque en question datant de 2015. J’explique preuve à l’appui à la banque X qu’il devrait être refusé du fait de sa date

Pour information la validité d’un chèque à l’encaissement est de 1 an et 8 jours, la créance reste cependant valable pendant 5 ans

Cependant le temps que la banque comprenne son erreur, je me retrouve interdit de chèque auprès de la banque de France. Je précise que le montant du chèque impliqué est de moins de 20€.

La conséquence de cette interdiction de chèque a été une réaction totalement démesuré de la part de ma banque actuelle que nous appellerons Y (en ligne également). D’une part, il ont supprimé l’autorisation de découvert qui m’était accordé.
Mais plus grave je me suis retrouvé un vendredi soir sans carte bancaire, car cette dernière a été bloqué du fait de l’interdiction d’émettre des chèques.
En effet, dans l’esprit de cette banque Y, vous avez un problème entrainant un fichage vous devenez un client “à risque” vous n’avez plus le droit d’utiliser votre carte bancaire tant que vous êtes fiché. Et pour récupérer votre découvert vous devez attendre 3 mois.

Aujourd’hui, la situation est bien sur résolue. Cependant dans l’intervalle, je me suis retrouvé sans aucune carte bancaire fonctionnelle. Cette situation a perduré pendant environ 10 jours. La chance est que dans l’intervalle j’ai utilisé le cash que j’avais avec moi pour palier à ce genre de situation, autrement je me serais retrouvé très embêté.

Il est a noter que les banques en profitent pour facturer allégrement des frais pour “gérer” une telle situation. Que de temps perdu dans cette histoire…

La conséquence de cette situation est que aujourd’hui cette banque Y a perdu un client.

Sans citer de nom il s’agit d’une filiale d’une grande banque française, qui a déjà fait la une des médias. Et qui n’aime pas du tout la critique sur internet il existe des précédents de personne qui ont râlé pour des retards de traitement de la part de la banque et se sont retrouvé expulsé de la banque.

Le fichage à la banque de France consiste en quoi ?

Il existe 3 types de fichages différents à la banque de France :
– Le fichage en cas d’incident de paiement sur un chèque (impayé)
– Le fichage en cas d’usage abusif d’une carte bancaire
– Le fichage en cas d’incident de paiement sur un crédit

Chaque type de fichage est indépendant et mis en place pour 5 ans sauf si la situation est régularisé avant. Une fois régularisé il ne reste pas de trace de l’incident contrairement aux assurance automobiles en cas de non paiement par exemple.

L’ensemble des banques Françaises sont informé du fichage de manière très rapide sous 2-3 jours ouvrables. Le retour dans une situation de non fiché peut prendre jusqu’à 15 jours ouvrables.

La stratégie que j’ai mis en place suite à cet incident :

– Changer de banque pour ne pas risquer un nouveau blocage face à la banque qui a sur-réagit.
– Demander une carte bancaire dans une autre banque chez qui je suis déjà client mais jusqu’à présent sans carte, malgré le coût associé.
– M’intéresser à obtenir une ou plusieurs cartes de paiement non soumis au droit bancaire français. Il existe des services permettant de faire cela simplement et légalement depuis votre salon. Nous y reviendrons bientôt dans un autre article qui sera mis en lien ici pour vous faire part de nos expériences.
– Augmenter mon utilisation du cash et ma réserve associée pour dépendre moins du système bancaire au jour le jour pour les dépenses courantes.
– Réduire au minimum l’utilisation des chèques d’autant que cela implique de communiquer votre adresse.

Et vous qu’avez-vous prévus pour une pareille situation ? Réfléchissez et mettez en place un plan pour être à même de pouvoir palier à une difficulté passagère.

Bien débuter dans sa résilience

Etre résilient c’est quelque chose qui est aujourd’hui indispensable. Mais pourquoi est-il indispensable d’avoir une résilience et surtout en quoi cela consiste-t-il ?

Selon Wikipedia
” La résilience désigne la capacité pour un corps, un organisme, une organisation ou un système quelconque à retrouver ses propriétés initiales après une altération”

Ce concept est utilisé dans plusieurs contextes :

  • dans l’armement et l’aérospatiale
    La résilience dénote le niveau de capacité d’un système embarqué à tolérance de panne, de pouvoir continuer de fonctionner en mode dégradé tout en évoluant dans un milieu hostile.
  • en écologie et en biologie
    La résilience est la capacité d’un écosystème, d’une espèce ou d’un individu à récupérer un fonctionnement ou un développement normal après avoir subi une perturbation.
  • en géographie et en aménagement
    La notion de résilience désigne la capacité des villes à limiter les effets des catastrophes et à retrouver rapidement un fonctionnement normal.
  • en physique
    La résilience est une propriété qui caractérise l’énergie absorbée par un corps lors d’une déformation.
  • en informatique
    La résilience est la capacité d’un système ou d’une architecture réseau à continuer de fonctionner en cas de panne.
  • en gestion d’entreprise
    La résilience organisationnelle est la capacité d’une organisation à s’adapter après la survenue d’un incident.
  • dans le domaine de la gouvernance, de la gestion du risque et du social
    La résilience communautaire associe les approches précédentes en s’intéressant au groupe et au collectif plus qu’à l’individu isolé.

La résilience est donc d’être à même de gérer un risque, de le traiter s’il se produit et de revenir à une situation proche de la normale plus ou moins rapidement ou alors de n’être que peut impacté par l’événement.

A quel types de risques pouvons nous être confronter en tant qu’humain ?

Ils sont multiples avec pour chacun une probabilité d’occurrence plus ou moins forte.

Il existe 3 grandes catégories de risques :

  • Les risques locaux
  • Les risques régionaux
  • Les risques mondiaux ou de large envergure

L’ensemble de ces risques se déclines en grandes familles de risques :

  • Sanitaires
  • Terroristes
  • Technologiques
  • Naturels
  • Cybernétiques
  • Economiques

Les risques locaux sont les risques qui nous concernent tous et auquel nous aurons d’une manière ou l’autre à faire au cours de notre vie soit en tant que témoins soit en tant qu’impliqué. Cela peut être un accident de voiture, une perte d’emploi, la maladie,  une fuite d’eau, une panne de voiture, des problèmes bancaires… Ils sont soit individuel soit très localisé par exemple un voisin à un arbre qui chute sur sa maison.

Les risques régionaux impactent un nombre de personnes dans une zone géographique donnée. Comme par exemple une inondation dans le Sud de la France, un incendie de forêt qui force à évacuer une ville entière aux USA ou au Canada,  un accident industriel à Rouen, une tempête à l’île de la Réunion ….  La durée avant le retour à la vie normale est souvent plus longue du fait du nombre important de personne impliqué. Dans de tels cas, l’état ou le gouvernement apportera son concours via les services adéquats pour faciliter le retour à la normal. Cependant le délais d’intervention des équipes d’aides peut être de plusieurs jours suivant le cas .

Les risques mondiaux ou de large envergures sont des risques où par définition les équipes d’interventions seront dépassé par la taille de l’événement. Dans les événements passé l’ont peut penser à des événements tels que les tsunamis en Asie, les tremblements de terre, les accidents nucléaires de Tchernobyl ou de Fukushima …

Les types de risques possible sont très divers et variés. Vous pouvez tout avoir, allant de la panne électrique mondiale suite à une éruption solaire en passant par l’invasion d’Aliens. Les risques d’occurences sont tellement faible que tout ce qui sort de votre imagination est sur le papier possible avec une chance sur XXXX millions ou milliard que cela se produise vraiment.

Tout cela pour dire que même si lorsqu’on s’intéresse à la résilience l’ont part souvent dans des risques qui font peur comme un accident nucléaire ou tout événement impressionnant digne d’un film Hollywoodien alors que en fait d’un point de vue statistique vous avez beaucoup plus de chance de vous faire écraser en traversant la rue que de mourir dans une explosion nucléaire. Le raisonnement est le même pour l’accident de voiture ou la perte d’un emploi face au risque d’être dans une attaque terroriste.

Là où je veux en venir c’est que lorsque vous allez commencer à travailler votre résilience, il est indispensable de commencer par travailler vos bases et surtout de vous concentrer sur les risques les plus probables. Vous vous apercevrez par la suite que les besoins liés aux risques les plus probables sont également inclus dans le cas d’un risque beaucoup moins probable mais beaucoup plus sensationnel.

N’hésitez pas non plus à temporiser et dès que vous sortez des besoins de bases indiqué ci-dessous à prendre le temps avant de dépenser. Si vous devez dépenser de l’argent sur le sujet en réalisant une liste de vos futur achats avant de réellement les réaliser. Cela vous permet de voir si vous avez vraiment besoin de tel ou tel objet. Et oui je sais cela rassure d’avoir plein d’objets et de gadget plus ou moins utiles mais plus vous restez simple, basé sur des objets simples à utiliser et à maintenir mieux cela sera.

Mais alors quels sont les besoins indispensables quelques soit la situation sur lesquels vous devez travailler ?

Ils sont les suivants :

  • De l’air pour respirer
  • De l’eau car l’eau c’est la vie
  • Un abris pour s’abriter des éléments, rester au sec et au chaud
  • Un endroit pour se reposer
  • De la nourriture
  • De l’hygiène
  • De la protection et de la sécurité des personnes
  • Du lien social
  • Et un matelas de sécurité financier

    Si l’on regarde bien dans la liste précédente, les besoins vitaux et les consommables que vous utilisez le plus sont l’eau et la nourriture. Par consommables, j’entends des choses qui une fois consommé nécessite d’être remplacées et renouvelées.

Il apparaît donc qu’il est nécessaire de se concentrer sur ces deux points l’eau et la nourriture. Dans un monde idéal, vous pourriez être dès la fin de cet article autonome sur ces 2 points. Dans la réalité, vous allez pouvoir progressivement devenir autonome ou en tout cas avec un minimum de stock permettant de vous donner une marge de sécurité en cas de problème quelconque.

Le premier pallier de stock que je vous conseille d’atteindre est celui de 3 semaines à 1 mois d’avance. Cette avance est à constituer avec les produits que vous consommez régulièrement pour être à même de les consommer de ne pas gâcher des ressources. Etre autonome c’est également être responsable. Achetez progressivement pour ne pas faire un gros trou dans votre budget. Par exemple n’achetez pas des boites de cassoulet si vous n’en mangez jamais.

Un article sera prochainement dédié à chaque thématique pour vous aidez même si chacun à ses propres besoins et ces préférences alimentaires.

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