Quel stock de bois pour l’hiver ?

Avec l’hiver qui arrive, la question se pose de combien de bois avez-vous besoin pour passer ce dernier ?

Idéalement, vous devriez déjà avoir votre bois chez vous prêt pour passer l’hiver. Mais il est possible de s’approvisionner toute l’année.

Pour connaitre estimez votre consommation de bois de chauffage pour l’hiver dépend des facteurs suivants :

Votre localisation géographique de l’habitation à chauffer, les températures et niveaux d’ensoleillement moyens. Une maison isolé consommera plus qu’une maison mitoyenne.
L’isolation,  c’est la clé à travailler pour réduire votre consommation (fenêtres, combles, murs, sols, type de ventilation, etc.).
La superficie et la hauteur sous plafond de votre habitation, qui permettent de calculer le volume d’air à chauffer.
Utiliser du bois sec (le bois humide dégage jusqu’à 2 fois moins d’énergie)
Le type d’appareil à bois,  son rendement et son éventuel couplage avec d’autres systèmes (fioul, gaz, électricité, panneaux solaires,…)
Vos habitudes de vie :  présence en continue ou non, aération, température de confort souhaitée,…
Compte-tenu de ces critères, une large moyenne donne une consommation comprise entre 5 à 12 m3 de bois/an.

Vous trouverez avec le lien suivant un outil permettant le calcul du nombre de stère nécessaire  pour passer l’hiver

Pour ce qui concerne le stockage il est indispensable de penser à

Aérer : le bois doit être décollé du sol (ou de toute autre surface uniforme en contact avec le sol) pour que l’air circule sous le tas et permette d’évacuer l’humidité. Vous pouvez par exemple entreposer le bois sur des palettes.

Couvert : Pour éviter à la pluie de venir ré-humidifier le bois, il doit être protégé des intempéries. Si vous n’avez pas d’abri, fabriquez en un avec des tôles fixées sur des poteaux.

Ventilé : le bois ne doit pas être « étouffé » sous une bâche.  Quel que soit l’abri, l’air doit circuler entre les bûches, par-dessus et par-dessous pour assurer un séchage plus rapide. C’est pourquoi on déconseille le stockage en garage ou en cave car ceux-ci ne sont pas suffisamment ventilés pour extraire l’humidité.

Avec cela, je vous souhaite de passer un bon hivers au chaud !

Comment se constituer un stock à moindre coût ?

Lorsqu’on souhaite être résilient, il est pertinent d’avoir un stock de produits de consommation courante, en particulier : d’eau et d’aliments à consommer pour une durée que vous avez défini suivant votre souhait.

Mais comment faire les stocks en dépensant le moins possible ?

Tout simplement en surveillant les promotions des grandes surfaces. En particulier lors des opérations grand volumes qui ont lieux au minimum une fois par an dans chaque enseigne.

Pour donner un exemple qui correspond à ma situation, j’ai tout récemment pu profiter d’un promotion de grand volume sur le papier toilette. En effet, il était vendu 72 rouleaux pour le prix de 50. Soit un gain plus que substantiel. D’autant que c’est un produit qui stocké correctement ne se dégrade pas dans le temps.

Une autre source d’économie possible est d’aller réaliser les courses dans des magasins discount. Par contre un conseil avant d’acheter en quantité, il est nécessaire de tester les produits, pour vérifier que ce dernier vous convient.

A vous donc d’éplucher régulièrement les prospectus et de surveiller l’ensemble des promotions pour ainsi réaliser de substantielle économies.

Prenez soin de vous !

Les bougies : source d’éclairage et chaleureuse

Lorsqu’on pense à la résilience, les bougies arrivent rapidement dans les idées comme source de lumière et de chaleur alternative au moyen moderne.

C’est d’autant plus vrai qu’avec l’approche des fêtes de Noël et de fin d’année, nous allons être potentiellement amené à en utiliser pour créer une ambiance conviviale et chaleureuse.

Petit bonus les bougies peuvent également servir à chauffer de la nourriture en plus d’éclairer c’est donc très pertinent d’en posséder un stock en particulier la version chauffe plat.

Mais la question qui se pose est la suivante comment avoir une source de bougie sans fin ?

En les fabriquant soit même peut-être une réponse. Il est en effet assez simple de fabriquer vous même vos propres bougies comme le montre le tutoriel suivant en lien.

Cependant, il ressort que l’un des principal problèmes de la fabrication des bougies est l’approvisionnement en matière première. En effet la paraffine très souvent utilisé aujourd’hui pour réaliser des bougies est un dérivé du pétrole, ce n’est donc pas un produit qu’il vous ai facile d’obtenir. Il est tout à fait possible de réaliser des bougies à partir de la cire d’abeille ou de soja mais aussi de recyclé les bougies abimées ou vielles.

Néanmoins, nous pouvons être amener à réfléchir sur la pertinence de savoir faire ses propre bougies à l’heure actuelle. Est-il vraiment intéressant aujourd’hui sauf à en avoir l’envie, le temps et la possibilité éventuel de vendre une partie de votre production de réaliser une telle opération ? Nous ne sommes pas certain quand l’on regarde le temps nécessaire face aux prix de certain produit proposé par le géant Suédois Ikea. En effet les bougies chauffe plat sont actuellement vendue en lot de 100 pour moins de 3€ par exemple. Est-il donc pertinent de fabriquer des bougies ou de les acheter ? A vous de prendre votre décision, pour notre part nous avons d’autres sujets bien plus prioritaire à traiter pour l’instant que de fabriquer nos propres bougies.

Prenez soin de vous et préparez vous

Vous êtes capables de sauver une vie

Chaque citoyen peut se retrouver dans une situation où il peut être en mesure de sauver une vie.

Vous ne savez jamais quand vous serrez le primo-intervenant, formez-vous et ayez le bon matériel.

Cependant malheureusement aujourd’hui uniquement 20% de la population française est formé aux gestes de premiers secours alors qu’il faudrait 80% de la population formée.

Pourquoi un tel écart face à d’autres pays ? Car la politique de la formation citoyenne est jusqu’ici accès principalement sur l’initiative du citoyen à se former de lui-même, même s’il est enfin prévu des formations pour les collégiens ou lycéens nous sommes loin de pays comme la suisse où il est obligatoire d’avoir suivi une formation de premiers secours (appelé “bon samaritain” pour obtenir son permis de conduire.

En France, il existe 2 formations très facilement accessibles pour le grand public  :
L’initiation aux gestes de premier secours qui dure 2h qui n’est pas une formation à proprement parlé. De plus en plus remplacé par “les gestes qui sauvent”
La formation Premier Secours Civique 1 (PSC1) qui dure 7h et coute environ 60€

La formation Sauveteur Secouriste au Travail (SST) qui dure 2 jours et doit être recyclé tous les 2 ans (recyclage au bout d’un ans la première année) cette formation est prise en charge par l’employeur et permet d’intervenir dans le cadre de l’entreprise. Cette formation est en faite une déclinaison de la formation PSC 1 au monde de l’entreprise en prenant en compte les spécificités de l’entreprise en particulier sur un site industriel avec des risques particuliers (chimique par exemple).

Note : certains organismes proposent en plus un module de formation consacré aux nouvelles menaces (comprendre ici les risques liés aux atteintes aux populations civiles de type terrorisme), d’autres proposent une formation dédiée comme : http://secoursdexception.fr ce genre de formation est complémentaires pour ceux qui veulent aller plus loin.
Dans ces formations vous apprendrez :

À alerter les secours
Comment protéger le site en attendant l’arrivée des secours (vous et la/les victime(s))
Comment sauver une vie dans le cas d’un arrêt cardiaque
Comment sauver la vie d’une personne qui s’étouffe
Comment sauver une vie dans le cas d’une personne inconsciente
Comment sauver une vie en cas d’hémorragie (y compris une plaie par balle qui est uniquement une forme particulière de plaie)
Comment traiter un malaise
Comment traiter une personne bruler
Comment ne pas aggraver l’état d’une victime présentant un traumatisme

Il est indispensable de bien comprendre que le temps d’arrivée moyen des secours et des premiers secouristes est en moyenne de 13 minutes* en France entre votre appel et leur arrivée sur place. Pendant ce laps de temps vous êtes seul avec la ou les victimes à devoir faire tout ce que vous pouvez pour dans les cas les plus simples juste rassurer cette dernière soit traiter une urgence vitale et lutter pour sauver une vie.

Pour illustrer mon propos voici un exemple simple, une personne s’étouffe en mangeant, si personne n’intervient et que vous vous contenter d’appeler les secours, dans une grande ville, lorsque ces derniers arriveront la personne sera, au sol inconscient en arrêt cardiaque, avec une faible chance de s’en sortir sans séquelles neurologiques, car chaque minute où le cerveau est privé d’oxygène diminue fortement la chance survivre sans séquelles.

Si une personne qui connait les gestes d’urgence pour aider cette personne intervient, dans la plupart des cas il ne sera même pas nécessaire de faire déplacer une équipe de secours et un avis médical suffira. Sauf si bien sûr l’objet cause de l’étouffement, ne parviens pas à être retiré via les gestes, mais il s’agit de rare cas.

Le temps nécessaire d’apprentissage de ces gestes dans ce cas précis : moins de 10 minutes et vous pouvez déjà sauver une vie.

C’est d’ailleurs pour cela que les services de secours utilisent de plus en plus les technologies moderne pour mettre le citoyen au coeur du primo intervenant sur les sujets où la réactivité est ultra importante les applications pour smartphone qui nous géolocalise en tant que citoyen formé permettent d’intervenir au plus vite sur un arrêt cardiaque pour augmenter les chances de survie.

Personnellement, j’ai suivi ma première formation de secourisme au lycée et depuis je me recycle régulièrement via mon travail. J’ai de plus pris le temps d’apprendre à intervenir en tant que secouriste avec du matériel et en équipe et j’interviens régulièrement en tant que secouriste bénévole dans une association agrée.

Indépendamment de mes activités de secouriste associatif, je me suis déjà retrouvé par 4 fois en tant que primo intervenant sur différents cas et en particulier 3 accidents de la circulation.

Cela n’arrive pas qu’aux autres et plus de gens seront formé, mieux cela sera.

Il est tout à fait possible d’intervenir sans matériel sur une victime dans la plupart des cas cependant l’intervention peut être facilité dans certains cas avec un petit peu de matériel.

Je considère que chaque véhicule devrait avoir une trousse de secours, tout comme il est obligatoire d’avoir un gilet fluo ou un triangle.

Concernant le matériel que j’ai en permanence avec moi, car je sais m’en servir ayant eu la formation adéquate :

– Une paire de gants en nitrile pour me protéger de toute exposition en particulier au sang d’une victime
– Un masque pour me protéger dans le cas où je dois faire du bouche-à-bouche sur un arrêt cardiaque
– Une paire de ciseaux Gesco pour découper rapidement les vêtements d’une victime
– De quoi réaliser un pansement compressif sur un saignement
– De quoi bricoler un garrot voir un garrot tourniquet suivant le type d’activité que je réalise.
-J’ai toujours avec moi un garrot tourniquet lorsque j’utilise une tronçonneuse.
– J’ai souvent de quoi réaliser un pansement simple de type bobologie sur une petite plaie.
– un masque de protection de type FFP2

* ce temps est une moyenne nationale, suivant votre emplacement, la distance  entre l’équipe de secours la plus proche disponible au moment de votre appel, et les conditions d’alerte de cette dernière, les conditions météos et de circulation le temps peut être soit diminué, soit fortement augmenté et dans les cas les plus défavorables être porté à 30 voir 40 minutes. Le temps d’arrivée d’un médecin du Service d’Aide médicale d’Urgence peut être plus long en fonction d’autres contraintes qui sortent du cadre de cet article.

Préparez-vous au pire, et espérez-le meilleur.

En secourisme, tout est question de formation, pratique et d’un peu de matériel.

Y aura-t-il pénurie d’électricité cet hiver ?

Comme chaque hivers depuis quelques années, il est question à l’approche de ce dernier de faire peur sur les potentielles pénurie d’électricité à venir si l’hiver est trop froid, qu’il nous manque de la production, …

Concrètement, hormis consommer le moins possible à votre niveau vous ne pouvez pas faire grand chose pour vous prémunir d’une coupure qui sera forcement non prévue, et arrivant au plus mauvais moment de la journée, vers 19 h en général (ce qui correspond au pic de consommation journalier).

Il est donc souhaitable dans la mesure du possible d’éviter d’utiliser pendant cette période sensible, trop d’appareil électrique de manière brutale mais également de vous trouver dans un ascenseur par exemple en cas de  délestage, vous pourriez y rester un moment si ce dernière dure.

Les coupures annoncées sont théoriquement en priorité sur les gros sites industriel, puis des coupures tournantes chez les particuliers. En pratique; il est indispensable de conserver l’équilibre entre l’électricité disponible et demandé autrement c’est l’ensemble du réseau qui s’effondre et là c’est le saut vers l’inconnu…

Prévoyez également un moyen alternatif à l’électricité pour vous éclairer, cuisiner et vous chauffer et vous serez prêt à passer l’hiver même en cas de coupure de courant. Attention pour ceux qui ont une chaudière aux gaz ou au fioul ou même un poêle à pellet, ces derniers ne fonctionnent pas en l’absence d’électricité pour effectuer la régulation.

Des coupures de presse d’archives du plus ancien au plus récent que nous changerons et agrémenterons au fur et à mesure :
http://www.europe1.fr/economie/electricite-une-penurie-en-france-cet-hiver-2227423

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/09/10/20002-20140910ARTFIG00421-la-penurie-d-electricite-menace-en-2016-2017.php

http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/hiver-2015-2016-risque-maitrise-penurie-electricite.html

https://www.ladepeche.fr/article/2016/11/24/2465044-la-france-en-manque-d-electricite.html

http://www.economiematin.fr/news-electricite-hiver-coupure-black-out-risque-energie-production-capacite-pilotable

Les stocks alimentaires : le concept et les bases

La réalisation de stock alimentaire doit être l’une de vos priorité lorsque vous débutez dans une démarche résiliente.  En effet, de tel stock vous permettent de faire face à des problèmes ponctuels, d’approvisionnement, financiers ou une catastrophe naturelle … Ces stockes servent tout simplement à avoir de la nourriture d’avance lors de n’importe quelle type de crise afin de ne pas vous transformer en zombie à la recherche de nourriture.

Une fois cela dit, il reste tout de même plusieurs 
questions :
 - Pour combien de personne ? 
- Pour combien de temps stocker ?
- Quoi stocker ?

Pour combien de personne ?

Il est simple de répondre à cette première questions de savoir pour combien stocker, cela dépend du nombre de personne qui compose votre foyer.

Pour combien de temps stocker ?

Concernant la durée d’autonomie à prévoir, il est évident que plus vous pouvez avoir de stock meilleurs cela sera. Il est d’usage de commencer par se constituer un stock de 1 semaine puis 1 mois, puis d’augmenter à 6 mois et de se fixer comme objectif long terme d’atteindre 1 à 2 ans de stock si vous avez la place.

Quoi stocker ?

Le quoi stocker est la question la plus épineuse. La réponse évidente est : “ce que vous consommez”. Cependant si vous consommez que des produits frais au quotidien, il va vous semblez difficile de stocker. Il faut dont réfléchir et regarder dans les produits que vous consommez s’il existe des produits stockables dès l’achat. Par exemple, vous consommez régulièrement des haricots vert frais, il existe l’équivalent de ces derniers en surgelé et également en boite de conserve. Leur goût n’est peut être pas totalement identique mais avoir des boites de conserve de haricot peut être une bonne idée d’autant qu’il ne demande aucune énergie pour être conservé alors que ce n’est pas le cas de la version surgelé.

 Analysons les différents mode de conservation 
possible.  
Il est possible de conserver les aliments par les 
moyens suivant :  
- Le froid  
- La mise en boite de conserve  
- La mise en bocaux et stérilisation 
 - Conserver par le sel 
-  Faire fumer les aliments 
-  Faire sécher les aliments 

La conservation par le froid nécessite de l’énergie pour congelé les aliments mais surtout les maintenir à la bonne température. C’est une solution à utiliser avec parcimonie vu l’énergie (le plus souvent électrique) nécessaire pour faire cela.

La mise en boite de conserve présente l’avantage que vous avez uniquement à acheter le produit et le conserver dans de bonnes conditions. Vous pouvez conserver des conserves pendant une dizaine d’années, le critère est de ne pas avoir la boite gonflé et une odeur bizarre à l’ouverture dans un tel cas il faut jeter le contenu et ne pas le consommer sous peine de maladie.

La mise en bocaux et la stérilisation est quelque chose qu’il est possible pour tout un chacun de réaliser avec des produits frais qui soit proviennent du jardin soit on été acheté sur un marché par exemple ou un producteur local. L’opération consiste à faire monter en température un bocal en verre avec un joint en caoutchouc de manière à tuer les bactéries et autres organismes pour permettre la conservation des aliments sur une long période. Les bocaux sont réutilisable d’une année sur l’autre, il est juste nécessaire de changer les joints. Vous pouvez réaliser cette opération avec une simple cocote minute en appartement par exemple ou investir dans du matériel plus sophistiqué suivant le nombre de bocaux à réaliser et la place dont vous disposez avec un stérilisateur et un système au gaz.

La conservation par le sel des aliments est une technique qui nous viens du moyen-age qui permet de conserver longtemps les aliments, en particulier la viande.  La réalisation de cette technique peut se faire à domicile y compris en appartement et présente l’avantage de conserver des produits dit frais sur de longue période.

La technique de conservation par fumage des aliments est également envisageable par tout un chacun et elle est maîtrisé depuis longtemps tout comme la salaison. Il est nécessaire de posséder un moyen de faire du feu pour réaliser cette technique soit dans un local dédié, soit dans une simple cheminée ouverte.

Il est également possible de conserver les aliments en les déshydratant grâce à une technique de séchage, soit naturelle avec le soleil, soit artificielle avec un appareil. C’est également une technique ancestrale qui a aujourd’hui évoluer dans le but d’être plus simple.  Cette technique peut être réalisé en appartement avec un appareil adéquat.

–> Il existe donc de multiples méthodes de conservation, chaque technique peut être plus ou moins facilement utilisé sur l’ensemble des aliments.
Par exemple il semble plus adapté de conserver des fruits en converse, séché ou encore déshydraté que de les fumer.
Par contre pour tout ce qui est viande, le sel ou le fumage sont l’une des solutions qui vient plus naturellement à l’esprit, même si la déshydratation est possible (et est d’ailleurs réalisé grâce à la salaison).

Maintenant qu’est-il pertinent de conserver ?

D’une part des aliments qui sont à la fois énergétique et facile à conserver.
L’un des aliments de choix qui vient à l’esprit est le riz. Il peut se conserver jusqu’à 20 ans sans aucun problème.

Vous pouvez ensuite conserver tout ce qui est à base de blé ou dérivé (pattes, semoules, boulghour…) la duré de conservation est également très longue.

Ensuite il faut commencer à s’intéresser aux légumes et fruits qui sont indispensable car plein de vitamine, en fonction de vos habitudes alimentaires de regarder du côté de ce qui existe dans les conserves sur le marchés, dans les fruits secs…

Vous trouverez ci-dessous un exemple de ce qui peut être stocké, avec une durée approximative de la durée de stockage (dans des conditions optimums).
A vous de choisir en fonction de votre consommation personnelle.

Base alimentaire :

[table id=3 /]

Protéines : 

[table id=2 /]

Suppléments utile :

[table id=1 /]

Dans un prochain article, je vous donnerais un exemple 
des stocks alimentaires que je réalise.
Et vous, que stockez-vous ?

Les conseils de l’état de résilience

Vous ne le savez peut être pas mais les gouvernement de chaque pays demande aux citoyens d’être résilient et autonome. Chaque pays à sa propre théorie à se sujet. Une seule constante reste cependant présente le minimum demandé à tout un chacun est de 3 jours. En effet c’est le temps minimum qu’estime nécessaire les services de l’état pour être à même de vous venir en aide.

Durant ce laps de temps, dans le pire des cas vous devez envisager d’être livré à vous même. Mais vous devez surtout être prêt à subvenir à vos propres besoins les plus primaires. Pour faire preuve de résilience, vous devez être à même de venir en aides à vos voisins le cas échéants.

Analysons ensemble les recommandations minimum du gouvernement français pour constituer un kit d’urgence.

Les recommandations proviennent du site : http://www.gouvernement.fr/risques/preparer-son-kit-d-urgence

L’élément numéro 1 vital est l’eau : “6L par personnes en petite bouteilles”
En effet sans eau potable, il n’est pas possible de vivre. Il est donc indispensable de prévoir une source alternative à l’approvisionnement en eau. Cependant 6L me semble être très très peu quand l’on sait que les besoins sont autour de 3L d’eau pour l’hydration et de 10l pour les besoins d’hygiène et de cuisson. Avec 6L vous avez 2j d’autonomies… C’est trop peu pour atteindre les 72h, d’autant plus que dans ces dernières recommandation le gouvernement allemand est passé à 10j sur ce sujet.

Mon conseil : au minimum un pack d’eau en bouteille de 1,5l par 6 soit 9l ce qui vous donne 3j d’autonomies sur l’hydratation. Plus vous serez à même de stocker de l’eau plus vous serez serein. Prévoir également un système de filtration pour rendre de l’eau potable est une bonne idée.

Outils de bases : “couteau de poche multifonctions, ouvre boites…”
C’est effectivement une très bonne idée pour être à même d’effectuer des menus travaux et en particulier d’ouvrir une boite de conserve ou de découper quelque chose. A posséder, un par adulte ne semble pas un luxe

Nourriture de secours :  “nourriture consommant peu d’eau : barre énergétiques, fruits secs, conserves, petits pots pour bébé, …”
En liaison avec le point sur l’eau, avoir de la nourriture qui peut se préparer sans eau voir être consommé sans préparation pour la réchauffer est un plus. C’est de plus de la nourriture qui peut se conserver longtemps après les dates de péremptions affiché si elle est stocké dans de bonnes conditions. Essayer de stocker de la nourriture que vous aurez testé et validé en terme de goût et si possible que vous consommer régulièrement. Par exemple il ne sert à rien d’avoir des conserve de macreaux si vous n’aimez pas ce poisson.

Lampe de poche : “avec 2 jeux de piles de rechanges ou une lampe sans piles avec système de dynamo “
Outils indispensables pour s’éclairer de nuit en l’absence de courant. Je rajouterais en plus une lampe frontale si possible pour avoir une solution d’éclairage portative avec les mains libres. Pensez à prendre une lampe avec un système de pile courant pour être à même de les changer facilement.

Bougies : “avec des allumettes ou briquet”
N’hésitez pas à avoir de nombreuses bougies d’avances, mais aussi des bougeoir adapté pour limiter les risques d’incendie. Il me semble pertinent d’avoir des allumettes et des briquets à la maison. Soyez également économes dans leur usage pour augmenter leur potentiel d’utilisation une fois une bougie allumé vous pouvez tout à fait allumer les autres avec cette dernière.

Radio : “avec piles ou dynamo”
Très important d’avoir une source d’information pour savoir ce qu’il se passe.

Une trousse médicale : ” de premier soins, bandelettes, alcool, sparadrap, paracetamol, antidiarrhéique, produit hydro-alcoolique pour les mains, etc… ainsi que vos traitement en cours”
C’est une bonne piste, mais il manque clairement des détails sur cette partie de la trousse médicale qui est pourtant une partie clé car vous allez devoir assurer l’absence de secours médicaux pendant plusieurs jours et faire face à plus de risque que d’habitude du fait de l’absence de votre confort habituel.

Si l’on regarde la composition minimum d’un kit de secours dans le cas d’un accident domestique ou d’une catastrophe à la croix rouge française nous avons le matériel suivant :

“La composition minimum d’un kit de premiers secours est la suivante :
Des pansements adhésifs
Des gants en latex/nitrile
Compresses 10×10
Ciseaux
Rouleau de bandage
Echarpe triangulaire
Pansement hémostatique
Antiseptique
Couverture de survie
Sérum de lavage oculaire
Gel anti-brûlure
Epingle à nourrice
Masque respiratoire
Poche de froid”
C’est tout de suite un peu plus clair sur la partie soin.

Doubles des clés de la maison
En général les clés sont nécessaires dans la vie quotidienne, mais soit

Doubles des clés de voitures :
Même remarque mais pourquoi pas

Papier d’identités et copies :
à avoir toujours avec soit, avoir des copies dans son kit est une bonne idée

Un téléphone portable avec la batterie chargé :
oui ne pas oublier d’avoir le chargeur qui va avec, et éventuellement une solution alternative de charge (adaptateur voiture ou encore un chargeur solaire)

Argent liquide ou carte de crédit :
l’argent liquide me semble indispensable car la carte de crédit est une solution dépendant de l’électricité et rien ne dis que vous en aurez en cas de catastrophe.

Pensez également :

  • vêtements de rechange : le minimum que je conseille est 3 lots de sous vêtements, et haut et un pantalon de rechange
  • du papier hygiénique et un kit d’hygiène
  • un sac de couchage
  • des jeux divers pour passer le temps (carte, dés, dominos)
  • un sac plastique pour protéger les objets de valeur

-> En conclusion de cette analyse, les recommandations gouvernementales sont minimales. Il est du devoir de chacun de préparer son kit personnel en fonction de ces besoins, tant en confort, que les spécificités de sa situation. Une famille avec enfants n’aura pas le même contenu dans son kit d’urgence qu’une sans enfants.

N’hésitez pas à nous indiquer en commentaires le contenu de vos kits et vos questions.
Pour toute demande relative pour vous aidez à réaliser vos kits merci d’utiliser la page de contact.

Résilience bancaire

Aujourd’hui nous avons tous ou presque un compte bancaire, un chéquier, une carte bancaire et différents “services” proposé par notre ou nos banques.

Qui ne connais pas le dicton “Ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier” ? Au travers d’une histoire personnelle vécue, je vais partager avec vous quelques réflexions au sujet du système bancaire actuel tel qu’il existe aujourd’hui.

Tout d’abord ce qui m’est arrivé :

J’ai fermé en fin 2015 un compte bancaire chez une banque (en ligne) que nous appellerons X. En avril 2017, je reçois un courrier de la part de cette banque m’informant qu’un chèque s’est présenté à l’encaissement sur ce compte. Le chèque en question datant de 2015. J’explique preuve à l’appui à la banque X qu’il devrait être refusé du fait de sa date

Pour information la validité d’un chèque à l’encaissement est de 1 an et 8 jours, la créance reste cependant valable pendant 5 ans

Cependant le temps que la banque comprenne son erreur, je me retrouve interdit de chèque auprès de la banque de France. Je précise que le montant du chèque impliqué est de moins de 20€.

La conséquence de cette interdiction de chèque a été une réaction totalement démesuré de la part de ma banque actuelle que nous appellerons Y (en ligne également). D’une part, il ont supprimé l’autorisation de découvert qui m’était accordé.
Mais plus grave je me suis retrouvé un vendredi soir sans carte bancaire, car cette dernière a été bloqué du fait de l’interdiction d’émettre des chèques.
En effet, dans l’esprit de cette banque Y, vous avez un problème entrainant un fichage vous devenez un client “à risque” vous n’avez plus le droit d’utiliser votre carte bancaire tant que vous êtes fiché. Et pour récupérer votre découvert vous devez attendre 3 mois.

Aujourd’hui, la situation est bien sur résolue. Cependant dans l’intervalle, je me suis retrouvé sans aucune carte bancaire fonctionnelle. Cette situation a perduré pendant environ 10 jours. La chance est que dans l’intervalle j’ai utilisé le cash que j’avais avec moi pour palier à ce genre de situation, autrement je me serais retrouvé très embêté.

Il est a noter que les banques en profitent pour facturer allégrement des frais pour “gérer” une telle situation. Que de temps perdu dans cette histoire…

La conséquence de cette situation est que aujourd’hui cette banque Y a perdu un client.

Sans citer de nom il s’agit d’une filiale d’une grande banque française, qui a déjà fait la une des médias. Et qui n’aime pas du tout la critique sur internet il existe des précédents de personne qui ont râlé pour des retards de traitement de la part de la banque et se sont retrouvé expulsé de la banque.

Le fichage à la banque de France consiste en quoi ?

Il existe 3 types de fichages différents à la banque de France :
– Le fichage en cas d’incident de paiement sur un chèque (impayé)
– Le fichage en cas d’usage abusif d’une carte bancaire
– Le fichage en cas d’incident de paiement sur un crédit

Chaque type de fichage est indépendant et mis en place pour 5 ans sauf si la situation est régularisé avant. Une fois régularisé il ne reste pas de trace de l’incident contrairement aux assurance automobiles en cas de non paiement par exemple.

L’ensemble des banques Françaises sont informé du fichage de manière très rapide sous 2-3 jours ouvrables. Le retour dans une situation de non fiché peut prendre jusqu’à 15 jours ouvrables.

La stratégie que j’ai mis en place suite à cet incident :

– Changer de banque pour ne pas risquer un nouveau blocage face à la banque qui a sur-réagit.
– Demander une carte bancaire dans une autre banque chez qui je suis déjà client mais jusqu’à présent sans carte, malgré le coût associé.
– M’intéresser à obtenir une ou plusieurs cartes de paiement non soumis au droit bancaire français. Il existe des services permettant de faire cela simplement et légalement depuis votre salon. Nous y reviendrons bientôt dans un autre article qui sera mis en lien ici pour vous faire part de nos expériences.
– Augmenter mon utilisation du cash et ma réserve associée pour dépendre moins du système bancaire au jour le jour pour les dépenses courantes.
– Réduire au minimum l’utilisation des chèques d’autant que cela implique de communiquer votre adresse.

Et vous qu’avez-vous prévus pour une pareille situation ? Réfléchissez et mettez en place un plan pour être à même de pouvoir palier à une difficulté passagère.

Bien débuter dans sa résilience

Etre résilient c’est quelque chose qui est aujourd’hui indispensable. Mais pourquoi est-il indispensable d’avoir une résilience et surtout en quoi cela consiste-t-il ?

Selon Wikipedia
” La résilience désigne la capacité pour un corps, un organisme, une organisation ou un système quelconque à retrouver ses propriétés initiales après une altération”

Ce concept est utilisé dans plusieurs contextes :

  • dans l’armement et l’aérospatiale
    La résilience dénote le niveau de capacité d’un système embarqué à tolérance de panne, de pouvoir continuer de fonctionner en mode dégradé tout en évoluant dans un milieu hostile.
  • en écologie et en biologie
    La résilience est la capacité d’un écosystème, d’une espèce ou d’un individu à récupérer un fonctionnement ou un développement normal après avoir subi une perturbation.
  • en géographie et en aménagement
    La notion de résilience désigne la capacité des villes à limiter les effets des catastrophes et à retrouver rapidement un fonctionnement normal.
  • en physique
    La résilience est une propriété qui caractérise l’énergie absorbée par un corps lors d’une déformation.
  • en informatique
    La résilience est la capacité d’un système ou d’une architecture réseau à continuer de fonctionner en cas de panne.
  • en gestion d’entreprise
    La résilience organisationnelle est la capacité d’une organisation à s’adapter après la survenue d’un incident.
  • dans le domaine de la gouvernance, de la gestion du risque et du social
    La résilience communautaire associe les approches précédentes en s’intéressant au groupe et au collectif plus qu’à l’individu isolé.

La résilience est donc d’être à même de gérer un risque, de le traiter s’il se produit et de revenir à une situation proche de la normale plus ou moins rapidement ou alors de n’être que peut impacté par l’événement.

A quel types de risques pouvons nous être confronter en tant qu’humain ?

Ils sont multiples avec pour chacun une probabilité d’occurrence plus ou moins forte.

Il existe 3 grandes catégories de risques :

  • Les risques locaux
  • Les risques régionaux
  • Les risques mondiaux ou de large envergure

L’ensemble de ces risques se déclines en grandes familles de risques :

  • Sanitaires
  • Terroristes
  • Technologiques
  • Naturels
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Les risques locaux sont les risques qui nous concernent tous et auquel nous aurons d’une manière ou l’autre à faire au cours de notre vie soit en tant que témoins soit en tant qu’impliqué. Cela peut être un accident de voiture, une perte d’emploi, la maladie,  une fuite d’eau, une panne de voiture, des problèmes bancaires… Ils sont soit individuel soit très localisé par exemple un voisin à un arbre qui chute sur sa maison.

Les risques régionaux impactent un nombre de personnes dans une zone géographique donnée. Comme par exemple une inondation dans le Sud de la France, un incendie de forêt qui force à évacuer une ville entière aux USA ou au Canada,  un accident industriel à Rouen, une tempête à l’île de la Réunion ….  La durée avant le retour à la vie normale est souvent plus longue du fait du nombre important de personne impliqué. Dans de tels cas, l’état ou le gouvernement apportera son concours via les services adéquats pour faciliter le retour à la normal. Cependant le délais d’intervention des équipes d’aides peut être de plusieurs jours suivant le cas .

Les risques mondiaux ou de large envergures sont des risques où par définition les équipes d’interventions seront dépassé par la taille de l’événement. Dans les événements passé l’ont peut penser à des événements tels que les tsunamis en Asie, les tremblements de terre, les accidents nucléaires de Tchernobyl ou de Fukushima …

Les types de risques possible sont très divers et variés. Vous pouvez tout avoir, allant de la panne électrique mondiale suite à une éruption solaire en passant par l’invasion d’Aliens. Les risques d’occurences sont tellement faible que tout ce qui sort de votre imagination est sur le papier possible avec une chance sur XXXX millions ou milliard que cela se produise vraiment.

Tout cela pour dire que même si lorsqu’on s’intéresse à la résilience l’ont part souvent dans des risques qui font peur comme un accident nucléaire ou tout événement impressionnant digne d’un film Hollywoodien alors que en fait d’un point de vue statistique vous avez beaucoup plus de chance de vous faire écraser en traversant la rue que de mourir dans une explosion nucléaire. Le raisonnement est le même pour l’accident de voiture ou la perte d’un emploi face au risque d’être dans une attaque terroriste.

Là où je veux en venir c’est que lorsque vous allez commencer à travailler votre résilience, il est indispensable de commencer par travailler vos bases et surtout de vous concentrer sur les risques les plus probables. Vous vous apercevrez par la suite que les besoins liés aux risques les plus probables sont également inclus dans le cas d’un risque beaucoup moins probable mais beaucoup plus sensationnel.

N’hésitez pas non plus à temporiser et dès que vous sortez des besoins de bases indiqué ci-dessous à prendre le temps avant de dépenser. Si vous devez dépenser de l’argent sur le sujet en réalisant une liste de vos futur achats avant de réellement les réaliser. Cela vous permet de voir si vous avez vraiment besoin de tel ou tel objet. Et oui je sais cela rassure d’avoir plein d’objets et de gadget plus ou moins utiles mais plus vous restez simple, basé sur des objets simples à utiliser et à maintenir mieux cela sera.

Mais alors quels sont les besoins indispensables quelques soit la situation sur lesquels vous devez travailler ?

Ils sont les suivants :

  • De l’air pour respirer
  • De l’eau car l’eau c’est la vie
  • Un abris pour s’abriter des éléments, rester au sec et au chaud
  • Un endroit pour se reposer
  • De la nourriture
  • De l’hygiène
  • De la protection et de la sécurité des personnes
  • Du lien social
  • Et un matelas de sécurité financier

    Si l’on regarde bien dans la liste précédente, les besoins vitaux et les consommables que vous utilisez le plus sont l’eau et la nourriture. Par consommables, j’entends des choses qui une fois consommé nécessite d’être remplacées et renouvelées.

Il apparaît donc qu’il est nécessaire de se concentrer sur ces deux points l’eau et la nourriture. Dans un monde idéal, vous pourriez être dès la fin de cet article autonome sur ces 2 points. Dans la réalité, vous allez pouvoir progressivement devenir autonome ou en tout cas avec un minimum de stock permettant de vous donner une marge de sécurité en cas de problème quelconque.

Le premier pallier de stock que je vous conseille d’atteindre est celui de 3 semaines à 1 mois d’avance. Cette avance est à constituer avec les produits que vous consommez régulièrement pour être à même de les consommer de ne pas gâcher des ressources. Etre autonome c’est également être responsable. Achetez progressivement pour ne pas faire un gros trou dans votre budget. Par exemple n’achetez pas des boites de cassoulet si vous n’en mangez jamais.

Un article sera prochainement dédié à chaque thématique pour vous aidez même si chacun à ses propres besoins et ces préférences alimentaires.

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